Lisa quitte l’appartement qu’elle partageait avec Mara pour aller vivre seule. Entre les cartons, les meubles et la dé-pendaison de crémaillère, son déménagement se transforme en un étrange champ magnétique où amis, amants, parents, voisins et inconnus s’attirent et se mélangent.


Après leur film L’Étrange petit chat, les frères Ramon et Silvan Zürcher reviennent pour le deuxième volet de leur trilogie cinématographique. La Jeune Fille et l’Araignée est un film nous montrant la complexité et la multiplicité des relations humaines. Comme une toile d’araignée qui se tisse, les relations entre les différents personnages se forment, se multiplient, se défont et se reconstruisent. À la manière de leur premier long-métrage, les réalisateurs suisses jouent d’une mise en scène théâtrale : presque en huis clos, les personnages évoluent dans deux immeubles différents, l’appartement que Mara quitte et son nouveau foyer, déménageant des lieux vides. Ces différents moments se suivent comme des actes, chacune de ces séquences apportant son lot d’intrigues présentes et passées. Ainsi, Ramon et Silvan Zürcher guident leurs personnages dans les méandres de relations humaines, dans leur intimité et leur complexité.