En présence d’Émilie Aussel (sous réserve)

Lise, Lola et leurs amis viennent d’avoir leur bac et profi tent de vacances bien méritées. Ce dernier moment ensemble, ils veulent en profiter à fond. Entre fêtes endiablées, baignades à la mer et nouvelles rencontres, l’avenir s’annonce radieux mais l’été n’est pas éternel...


Entamant un périple aux allures de carte postale dans une fiction mêlant insouciance adolescente et vacances idylliques, L’été l’éternité prend habilement le contrepied de son propos. Grandir ce n’est pas que vivre et aimer quand on a 18 ans, c’est aussi faire face à des épreuves inattendues. Tout en sublimant les moments d’amitié si intrinsèques à l’enfance, le film traite avec finesse de l’irruption du drame alors que la seule fin possible à ce parfait été semblait être la rentrée. “Comment vit-on quand il n’y a plus d’éternité ? Mon film parle de la violence de la perte à un jeune âge, la perte de l’innocence ; et joue des contrastes entre légèreté et sévérité, éphémère et éternel, présent et nostalgie.” Ces paroles de la réalisatrice Émilie Aussel éclairent avec justesse son premier long-métrage. Enrichi par la diversité de ses dispositifs narratifs et la justesse de ses jeunes acteurs, L’été l’éternité éclaire d’un jour nouveau le drame adolescent.